Où kon est ? > Rubrix > Ciné Cinéma |
||
Kingdom of Heaven
Et c’est bien ce que l’on constate dans Kingdom of Heaven. Orland Bloom, plutôt voué aux rôles fadasses de blondinettes effarouchées qui vous tirent quelques flèches de loin tout en débitant des vérités intemporelles ("Le soleil se couche rouge à l’oues", cf. Peter Jackson, Moi et les elfes), se tire ici bien mal d’un rôle de forgeron (on rit déjà) tourmenté par la vie, bâtard d’un seigneur croisé français qui rentre chez lui retrouver cet héritier inespéré pour se le ramener en terre sainte.
Bon, pour la faire courte, le jeunot se révèle grand stratège (il tient tête à Saladin himself), agronome (il retape tout le système d’alimentation en eau entre deux batailles), séducteur (il se fait Eva Green entre deux batailles et un puits), donneur de leçons (il renonce à la couronne entre deux batailles, un puits, Eva Green et Saladin), blagueur, etc., etc. Une vraie success-story. Ze question is, pourquoi voir ce film ? Pour la reconstitution historique ? Pourquoi pas, c’est à la louche mais ça fait plaisir.
Bref, c’est pas top mais on sort pas en se demandant pourquoi on a claqué 6 euros. Que retenir : mon coeur balance entre le teuton percé du col, et cette splendide scène finale où le héros est trop content d’annoncer au peuple qu’ils ont le droit de sortir sains et saufs de la ville... pour errer dans le désert. |
||
|
||
|
Ciné Cinéma
|