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Lance Armstrong n’est pas plus dopé que Johnny Hallyday
Révélations exclusives après moultes recherches estivales
Par Chroniqueur sportif , le jeudi 25 août 2005.

Le Chroniqueur sportif s’est procuré les plus fins éléments d’analyse sportive, journalistique et sociale. "L’Equipe" cherche à vendre un maximum de papier et serait prêt à traîner n’importe quel texan dans la boue pour y parvenir.

Essayons d’abord d’imaginer combien de titres de ce journal se sont vendus à la suite des flamboyantes victoires de Lance Armstrong dans le Tour de France, y compris en 1999, année présumée de sa prise d’EPO. Imaginons ensuite l’argent récolté sur le dos du même cheval, cette fois lors de sa retraite sportive au sommet de sa gloire, il a un mois de cela. Il est certain que rédacteurs en chef, en sous-chef et autres actionnaires à la con ont eu de graves problèmes pour s’endormir en ne sachant pas toujours quoi afficher à la une de leur fouille-merde pendant quatre semaines d’affilée. Imaginez la panique !

Le mardi 23 juillet, la France se réveillait donc paisiblement, n’ayant eu d’autres aventures sportives à se mettre sous la dent que les déboires de l’Olympique de Marseille ou le calme des supporters parisiens, leur club étant premier du championnat de France de Footchbol. Certes, il y avait eu les mondiaux d’athlétisme qui avait signer selon certain un "retour de la France", comme si elle était partie chier dans les bois. Les nationalistes férus de retour de Zidane et des histoires de leur star préférée, un certain Johnny H. qui n’assume pas son nom et préfère emprunter aux Etats-Unis un patronyme ridicule.

Lance lui s’était fait un prénom, après un marcheur sur lune et un joueur de jaze qui se démerdait dans son style. 7 tours de France, pas un jour de défaillance, la résistance à l’Allemand de l’Est le plus doué depuis la chute du mur de Berlin (jan Ulrich, ndlr)... malgré une vie partagée avec une chanteuse de country. Quel talent !

Mais voilà, aujourd’hui, tout est gâché. Tout ce rêve distribué aux enfants sur leurs mini vélos de courses MBK blanc et rouge avec une sonnette et qui imaginent que la côte de Saint-Jean-du-Doigt est la montée de l’Alpe d’Huez et que leur copain à VTT parle allemand. Un gâchis répandu par le journal qui avait lancé le Tour de France il y a 102 ans et qui vient de sacrifier son plus grand champion, la plus belle poule aux œufs d’or qu’on ait pu imaginer. Tout cela pour faire croire que personne n’est dopé, sauf ceux qu’on aime pas ou qui nous parlent mal. On ne les aime peut-être pas parce qu’on est plus capable de lever son gros cul des tablées de restos parisiens pour aller enfourcher un vélo ne serait-ce que sur 2 kilomètres, histoire de rentrer dans son appart à 2 millions d’euros qu’on a acheté grâce au venin craché sur un homme hors du commun.

Personnellement, je n’aime pas non plus Lance Armstrong car je préfère d’autres coureurs ; mais je l’admire et le respecte pour tout ce qu’il a pu engendrer comme émotions lorsque je le voyais décoller dans la montagne tel un avion. Alors puisqu’on n’a jamais craché sur un chanteur sexagénaire qui est encore une bête de scène grâce à la cocaïne, comment ose-t-on nier l’évidence. On a fait du vélo un spectacle qu’il faut regarder avec tous ses trucs, sa magie et ses meilleurs acteurs, dont celui qui a tiré le rideau après sept représentation majestueuses, j’ai nommé Lance Armstrong.

Ceux qui croyaient que ce qu’il cachait était confidentiel sont ceux-là même qu’il faut juger, car le peuple de la Luciocratie est bien capable de déterminer si le père Noël existe ou pas, et il a le droit d’y croire sans qu’on le prenne pour un con.

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