Un grand film pour commencer la soirée. Wim Wenders et Sam Shepard se retrouvent pour remettre du "Paris-Texas" dans l’air. Jessica Lange joue une nouvelle fois les retrouvailles et un décor avec plein de couleur emplit de joie et de tristesse le Chroniqueur sportif. Le passé vous guette forcément, à la fois dans les décors et dans votre destin, c’est inévitable et c’est ce que prouve ce film. WW (pas World War mais Wim Wenders) rend un vibrant hommage au temps qui passe et donc, un peu à notre trentenaire. Ce dernier e une fois de plus tenu toutes ses promesses lors d’une soirée à laquelle il a du abdiquer vers trois heures du matin. Et oui Mesdames et Messieurs. Dans la vraie vie aussi, l’âge a une prise sur le comportement. Et tel Howard Spence, personnage principal du film, Chewb s’assagit en vieillissant. Il n’a d’ailleurs pousser aucun cri réveillant le quartier et ébranlant les immeubles insalubres, afin de préserver sa voix et son souffle pour trois bougies bien méritées. Comme si les symboles et le sort devaient s’arrêter là. Trois pélerins ont débarqué, tout droit revenus des chemins de Saint-Jacques (signe de croix de rigueur) pour célébrer l’évènement.