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Vinokourov répond au désespoir du chroniqueur sportif
Un mince espoir de voir Vino l’emporter dans ce Tour 2005 renaît. Le lendemain de sa déroute cinglante dans l’ascension vers Courchevel, le Casaque a lancé une échappée dès le début de l’étape reine des Alpes. Accompagné de Botero, Perreiro, Heras et d’autres très bons grimpeurs, il démarre au pied du col de la Madeleine. Derrière, l’équipe d’Armstrong contrôle la course et le maintien à une minute d’écart. Le col passé en tête, la descente sera bénéfique au groupe d’échappés composés de seulement trois hommes sur douze au départ. L’ascension du col du télégraphe est magnifiquement abordée et Vino se retrouve au sommet avec trois minutes d’avance sur le peloton maillot jaune, accompagné du seul Botero. On se demande alors ce qui peut se passer dans l’ascension du mythique col du Galibier. Certains voient Armstrong lancer la chasse et revenir, d’autres, comme le chroniqueur sportif, le voient au moins maintenir son écart. C’est ce qu’il parvient à faire avec panache, en puisant au plus profond de ses ressources, laissant au passage Botero scotché à la route. Vino seul en tête au sommet du Tour de France, à 2600 m d’altitude, avec 3 minutes d’avance sur Armstrong. Reste la descente de 40 km vers Briançon, insulte faite par les organisateurs à la course et au suspense. En effet, cette descente suivie d’un faux plat favorable permet aux hommes de l’américain mangeur d’échappés de se refaire une santé et de revenir à une minute et quinze seconde du Casaque, rejoint pour l’occasion par Botero. Résultat des courses : Vino gagne l’étape et prouve une fois de plus que c’est un grand coureur, qui en veut plus que certains de ses fameux co-équipiers (M. Ulrich par exemple). Deuxièmement, il reprend une minute et quarante seconde au méchant cocu qui se trimballe en jaune depuis 6 ans sur le Tour. Enfin, l’espoir est présent de le voir tenter un nouveau coup de force dans les Pyrénées. Vivement les prochaines grandes étapes de montagne... Quant aux paris, ils restent ouverts puisque Rasmussen, le Danois volant est certes discret, mais reste deuxième du général à 38 secondes du Texan méchant. Pourquoi pas une défaillance d’Armstrong dans un col des Pyrénées, il n’y a pas de raison pour que cela n’arrive qu’aux autres !
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Sss...Essoufle-toi
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