Certes il est républicain et se verrait bien gouverneur du Texas. Certes, il pue le manque de modestie et l’héroïsme à l’américaine. Certes, il se tape Sherryl Crow, que nous n’aimons pas plus. Mais ce qu’il a fait est très fort. Jamais une défayance en sept années passées sur les routes du Tour. Une maîtrise complète due également à la peur qu’il imprimait dans les esprits de ses adversaires.

Et oui, Jan Ulrich aurait pu le battre, surtout en 2003. Mais l’homme impressionnait et semblait au dessus de tout, même pour notre pauvre héros Allemand. Mais ce dernier, vainqueur de la grande boucle en 1997 (ne l’oublions pas) et sept fois sur le podium, pourrait bien gagner quelques éditions à l’avenir. A condition de mieux se préparer et de boire un peu moins de bière l’hiver (ce qui en fait le héros de votre chroniqueur sportif).
Mais attention à Basso, le bel Italien capable de gagner le Giro comme le Tour de France (malgré l’absence de ces deux compétitions à son palmarès). La bataille sera belle l’année prochaine, d’autant que le chroniqueur sportif aime bien Basso aussi, pour sa modestie surtout.

La succession d’Armstrong donnera d’ailleurs certainement des ailes aux jeunes espoirs du cyclisme que l’on voit poindre leurs nez : Popovych, Karpetz... Et Vinokourov, capable de tout grâce à une motivation à toute épreuve (voir sa victoire sur les Champs Elysées devant tous les sprinters) pourrait bien semer la pagaille dans le peloton.