Alerte niveau trois "C’est pas la fin de mère Nature, mais quand même, ça compte", lis-je. OK, c’est pas la mère à boire non plus, mais enfin, j’en sais rien justement. En fait, niveau trois c’est bien parce que :
  niveau 1, ben ça ferait peut-être tache et rabat-joie vus les autres articles ;
  niveau 5, en même temps, si on alerte le TPI à chaque fois que les ceusses d’en haut pètent un règlement, les Franciens vont crouler sous les impôts tellement leur pays va être condamné ;
  et puis niveau 3, c’est bien, je me mouille pas, c’est pile au milieu, je me fais pas remarquer (2006 année quoi, déjà ?).

Donc on y est. Tout ça, c’était juste pour rassurer les luciocrates profs et bibliothécaires (les autres ne voient jamais un jeune, à part dans le métro, alors ça les concerne peu). L’idée est simple : repérons aussi tôt que possible les fouteurs de merde, plaçons-les sous camisole chimique, et coulons des jours heureux dans nos kaufmanandbroadavecbarbelésbouygues - enfin sauf pour les NE (néo-embauchés), dont les ressources les inciteront plutôt à habiter avec les jeunes (du reste, ils sont jeunes, ça tombe assez bien - finalement, la vie est moins mal faite qu’on le dit parfois).

Après l’acharnement thérapeutique des vieux, l’encadrement psychiatrique des jeunes (en même temps, moi, j’ai le plus Grand Respect pour d’aussi vénérables institutions que l’INSERM et ne sais que penser).