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Faune locale
une sourde menace pèse sur le Grand Chef
Par Le Grand Chef , le lundi 26 mai 2008.

Lundi matin, bien dormi, bien réveillé, pied alerte, le Grand Chef observe la montée du café dans la cafetière.

Soudain un cri (pour ceux qui l’ignoreraient, le Grand Chef ne vit pas seul, concession faite à son amour immodéré du bavardage nocturne et de la vie en communauté).

Un cri suivi d’une course. Grande course vers le balcon (un moment j’ai peur que la rambarde ne soit pas suffisante pour arrêter la fuite éperdue).

Le Grand Chef opère la course dans le sens inverse, vers la salle de bain, pour vérifier les dires du cri. En effet, il y a bien un gros cafard bête (gros = comme mon index) qui se promène en toute insouciance sur le rideau de la douche. Je prends la nouvelle avec circonspection. Qui dit gros cafard dit cafard en fin de vie. Par ailleurs, puisqu’il a jeté son dévolu sur la première salle de bain, il n’est pas dans la salle de bain chéfiale et il n’est donc pas de ma responsabilité de lui donner le coup de grâce.

Une bombe à haute capacité de destruction de couche d’ozone est retrouvée, agitée de haut en bas et vidée sur l’ennemi. Il fait semblant de résister aux agressions chimiques puis s’affaisse sur le dos, remuant ses gambettes pour assurer la coloration tragique de son agonie.

Nous le contemplons avec la satisfaction des guerriers les pieds dans le sang de l’ennemi.

Ce que ça prouve

Il n’y a pas de colonie de cafards chez le Grand Chef (à l’inverse des déploiements recensés dans de nombreux autres logis). Les cafards ne se rendent au palais chéfial que pour y mourir, avec les honneurs, à raison d’un par mois environ.

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