Critère de choix : la proximité. Et en avant pour Vivre autrement - Ecobat !

Vivre autrement - Ecobat

Voici un duo de salons qui se tient jusqu’à ce soir (ce n’est qu’un aurevoir mon frère) près du chateau de Vincennes. Tu sais, là où les fleurs aux milles pétales chantent et les prix des sandwiches s’envolent. C’est aussi là que la bibliothèque de la Défense conserve périlleusement de somptueux plans mais c’est une autre histoire, la grande d’ailleurs à ce qu’on dit.

Les Salons.

Tout commence par le sympathique Parc Floral mais comme on n’est pas venu pour plaisanter, on presse le pas. Au passage, jolies pousses blanches sur l’impeccable gazon. L’autochtone se fait prendre en photo baigné de Mère Nature. Dis, on va planquer des mauvaises herbes pour folleyer un peu ?

La porte poussée, on y est. C’est bien un salon : des stands partout, des allées bondées, ah, on repère le café et pour une fois, pas trop de profusion de papiers.

Côté gens, je m’attendais à un public plus jeune, plus roots peut-être [1] En outre, force est de constater que l’habitant francilloât du dimanche gagne en intérêt alternatif et bio ce qu’il gagne en âge et en pognon. C’est plutôt logique et Bonobo dira que c’est toujours ça de pris. Finalement, les gens sont les gens et donc on trouve de tout, les sympas, les coups de sacs et les pressés des allées y compris. Car il y avait du monde, pardieu à ce salon !

Vivre Autrement

Le miam d’abord, car c’est lui qu’on voit en premier, et que l’on sent. Hop dans la sacoche : pain au maïs, naoned, langue de belle-mère, épautre. Au milieu branqueballent les bibines à l’épautre - ou au cana. Route des vins bios embouteillée. Et jardinage pas loin.

Pour discuter et s’informer, direction assos et presse. A la LPO, le tenancier nous a fièrement montré la photographie félée de sa rencontre avec un gronours finandais : bel ours et beau souvenir qui fait penser que chez les Basques "des accidents sont à prévoir" [2]. Juste à droite : quelques infos placardées sur la grippe aviaire. Parce que là aussi des "accidents" se produisent. En face, les Amis de la Terre, une asso que suit régulièrement Bonobo. Stand pour une Ecole autrement. Etc.

Vous pouvez me l’offrir

Le chouette stand sympa : jeux pour chtites nenfants et grands attardés. Des jeux de 7 familles sur les grands chats (les sauvages, les pois, les traits), des super jeux de constructions palpitants. Une grande variété et de sacrées bonnes idées. Ya un site, c’est par ici : Arplay éditions. Et plus largement, écoloisirs, écotourisme, tout ça.

La relaxation, vie pratique. On y parle Ayurvéda, certains se font masser, quelques abrutis d’un stand vraisemblablement stupide distribuent des pastilles de vitamines C au passant (on a complètement halluciné, bravo l’adaptation aux besoins). Toute la maison y passe : y avait sûrement du Penn’Ty Bio [3] !

Eco-bat.

Là, plus difficile de profiter du salon car nos connaissances sont très limitées. On s’est donc baladé dans les allées : c’est plutôt une prise de contact, me concernant. J’ai pris des photos tandis que Bonobo me donnait les noms des matériaux. Pour l’instant, nous nous en tenons là.

bois rétifié	Ceci n’est pas un parpaing : pierre ponce	Brique de bois	Melange de chanvre et chaux
Géothermie	PAC - pompe à chaleur (géothermie)	C’est doux c’est neuf	Construire en bois
Pisé (terre et herbe)	Domespace		Serviette géothermique

Tous ces matériaux et toutes ces techniques ouvrent l’esprit. Il y a plein de manières de construire qui minimisent l’impact négatif sur l’environnement. L’autre jour, Bonobo m’avait déjà expliqué la géothermie : sur une serviette du Picolo Theatro (cf. photo), elle m’expliquait la chaleur de la Terre, emmagasinée dans la terre donc, et que l’on peut capter par des pieux. Ca se fait depuis les années 70 quand même, comment ça se fait qu’on ne m’ait toujours rien dit ? Avec une pompe à chaleur, on peut redistribuer et ajuster la chaleur dans une maison. Ce système vaut pour le chauffage (air, eau). On peut aussi installer des capteurs solaires, et hop, vous avez votre jus dans les prises. L’énergie écolo, c’est possible.

J’ai l’air de débarquer et je m’en rends compte. Mais toutes ces infos ne peuplent pas mon quotidien et ça donne parfois une drôle de sensation, un peu comme le bon sens qui perd son sens (le mien n’a d’ailleurs jamais vraiment eu de sens). Au final, on a l’impression d’avoir tout à (ré)apprendre. C’est comme la vie en général : c’est plutôt enthousiasmant, c’est parfois troublant, il faut souvent s’armer de patience. Mais là aussi comme le reste, c’est sans doute pas un mal quand on voit où on en est.