Où kon est ? > Rubrix > Ciné Cinéma |
|||||||||
Azur et Azmar
Par ce grand froid à vélo, les oreilles, c’est très important : il faut les couver et leur donner de jolies berceuses. Chez Azur, la berceuse est chantée chaque jour par une belle nourrice au regard de jais. En réalité, c’est Souad Massy qui s’y colle. Azur est un petit garçon très riche, élevé par une nourrice qui vient du Pays de l’autre côté de la mer. Azmar, le propre fils d’icelle, rêve de son Pays. Ensemble, ce sont deux amis inséparables - jusqu’au jour où le riche papa les sépare, faut savoir devenir un homme (blanc) mon fils. Voici la trame du dernier film d’animation d’Ocelot, sorti à l’automne 2006, après les Kirikou. C’est frais, c’est chouette, c’est bourré d’espoir, d’amour et d’eau fraiche, de chants et de rêves. On y voit de somptueux palais, on se balade au marché aux épices. Timsit prête sa voix au mendiant hableur et raleur (on croirait Coluche imitant le plouc raciste). Les étoffes brillent. Azmar lance des regards noirs ténébreux dignes d’un Bonobo échaudé. C’est qu’il a la rage depuis son "retour" précipité au Pays. Dates, loukoums, soies et porcelaines n’y peuvent rien. Azur et Azmar, c’est une histoire de retrouvailles (le Pays, l’Ami, la Mère) ; une histoire de migrants (la solitude, l’impossible "chez soi") ; une histoire de mythes et de légendes (des ptits dragons, c’est dur de dire non). Bref bref, un joli conte, à voir pour ses dessins splendides et pour la joie qu’il dégage ! |
|||||||||
|
|||||||||
|
Ciné Cinéma
|