Dans la même rubrique
- Rubber, un film de Quentin Dupieux
- Sunshine Barry and the disco worms (2008) : Un film de Thomas Borch Nielsen
- Julie & Julia : une nouvelle race de fiction conservatrice
- Les noces rebelles, un film de Sam Mendes
- Un conte de Noël
- Hancock, un film de Peter Berg
- Speed Racer
- Extension de la luciocratie
etc.

Autres piges de
Guernaoueb

- Tarte tatin aux endives et chevignol
- VIP test : le grand site teste un catalogue perso de CD/livres...
- 23.02.05 - 4.02 et 37
- Moolaadé
- Un peu de calme...
- Syriana
- Le vélo n’existait pas avant le Vélib’
- Romanzo Criminale
etc.


O
ù kon est ?
> Rubrix > Ciné Cinéma

Azur et Azmar

Par Guernaoueb , le jeudi 27 septembre 2007.

Un conte magnifique pour les yeux et pour les oreilles, qu’on peut sûrement, à présent, se procurer en DVD (bibliothèques, amis, itou).

Par ce grand froid à vélo, les oreilles, c’est très important : il faut les couver et leur donner de jolies berceuses. Chez Azur, la berceuse est chantée chaque jour par une belle nourrice au regard de jais. En réalité, c’est Souad Massy qui s’y colle.

Azur est un petit garçon très riche, élevé par une nourrice qui vient du Pays de l’autre côté de la mer. Azmar, le propre fils d’icelle, rêve de son Pays. Ensemble, ce sont deux amis inséparables - jusqu’au jour où le riche papa les sépare, faut savoir devenir un homme (blanc) mon fils.

Voici la trame du dernier film d’animation d’Ocelot, sorti à l’automne 2006, après les Kirikou. C’est frais, c’est chouette, c’est bourré d’espoir, d’amour et d’eau fraiche, de chants et de rêves. On y voit de somptueux palais, on se balade au marché aux épices. Timsit prête sa voix au mendiant hableur et raleur (on croirait Coluche imitant le plouc raciste). Les étoffes brillent. Azmar lance des regards noirs ténébreux dignes d’un Bonobo échaudé. C’est qu’il a la rage depuis son "retour" précipité au Pays. Dates, loukoums, soies et porcelaines n’y peuvent rien.

© Collection Christophe L. Galerie complète sur AlloCiné
Fuir, là-bas fuir !

Azur et Azmar, c’est une histoire de retrouvailles (le Pays, l’Ami, la Mère) ; une histoire de migrants (la solitude, l’impossible "chez soi") ; une histoire de mythes et de légendes (des ptits dragons, c’est dur de dire non).

Bref bref, un joli conte, à voir pour ses dessins splendides et pour la joie qu’il dégage !

Répondre à cet article


Ciné Cinéma