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Pride and Prejudice
Engagez-vous me dit le Chroniqueur Sportif. Le croyant fiable, je m’engouffre. Gouffre est le mot. D’abord, j’ai faiblement goûté le caractère bêtement rigolard de l’actrice principale (hi hi qu’elle fait dès qu’un semblant d’idée lui passe dans la tête). Ensuite, j’ai pas du tout goûté quand elle est au bord d’une falaise les cheveux dans le vent, quand elle traverse la lande déserte sur l’arrête pour mieux passer sur le Grand écran etc etc. C’est romantique certes, mais est-ce indispensable de se fourvoyer dans une interprétation aussi clichéique (suis suffisamment agacée pour faire des néologismes, vous aurez noté) ? Donc ça s’enchaîne, on voit clairement la fin de l’affaire, et on ne la souhaite pas, tant le brave Mr Darcy (Matthew Macfadyen, ne retenons pas son nom) est pataud. Et je vous passe les méfaits de la bande son. Dans la soupe, on a récupéré (en vrac) Mr Collins, fadasse parfait et ridicule, de jolis arbres, et une langue anglaise qui glisse dans les tympans comme la rosée sur le velours de la fleur. Pas découragé, le Grand Chef est toujours à la recherche du roman de Jane Austen. Orgeuil et préjugé de Joe Wright, avec Keira Knightley. Et c’est long. |
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Ciné Cinéma
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