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Dig à Cologne
En sortant de la salle de projo de Dig, je n’étais pas sûre d’écrire une chronique. Après tout, que dire de plus que ceci :
2 groupes, 2 musiques, 2 approches du "métier"... la situation offre finalement peu de points de comparaison. Mais il y a surtout 2 leaders qui ne cessent de regarder l’autre [1]. Celui des Dandy est très beau (il n’a que ça). Celui des BJM est complètement exécrable, narcissique et looser né, mais faut avouer que sa musique tue. Finalement, côté BJM, c’est surtout les autres membres du groupe qu’on admire : comment ont-ils fait pour rester si longtemps ? Au final, on retient surtout le grand gachis des Brian Jonestown Massacre. C’est bien loin de la rock’n roll attitude, d’ailleurs, tout compte fait, on s’en fout. Quoiqu’il en soit, on repart avec une légère envie d’aller embêter son vendeur Fnac pour dégoter un de leurs nombreux albums invendus.
[1] Avec quelle ironie parfois.. celle de l’industrie du disque notamment. Cf. cet extrait où Courtney des Dandy, forcé de mépriser la loose des BJM tout en les admirant ferme, les appelle "les Velvet Underground des années 90". Ce qui n’est pas rien. On sent le compliment sincère. Mais on ne peut pas s’empêcher de penser au fric et à la pochette de CD qui a fait connaitre les Dandy Warhols : une reprise de la célébrissime couverture du Velvet, la banande de Warhol. Si c’est pas un acte manqué, ça. Le rapprochement des deux en dit plus long qu’un long discours.
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Ciné Cinéma
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