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Histoires d’O(r) - Tout l’or du monde
Il est donc urgent d’adoucir cette affaire de rentrée. Pourtant, le travail c’est pas si odieux, d’ailleurs j’aime bien le mien. Seulement voilà, les vacances c’est quand même génial : on peut découvrir plein de musique, visionner enfin Desperate Housewives, visiter toutes les bibliothèques de la Ville de Paris (mention spéciale à la bib. St Eloi dans le 12e pour son espace Langues et ses BD en langues étranges). On peut même randonner quand Mère Nature le veut bien et se faire un boeuf avec les bouquetins du coin, pas farouches pour un sou sur les sentiers du Mont Blanc. Côté douceur, j’ai trouvé mienne : Cat Power fait une date à Paris. Moi qui calculais le prix de la virée à Bruxelles pour entendre sa belle voix, c’est un grand soulagement.
Côté labeur, au moins je peux dire que c’est fait : lundi c’était rentrée. Au menu, j’ai apprécié les fesses mouillées sur le vélo, j’ai goûté la vilaine odeur chaude du goudron en distillation à l’entrée des grilles, je me suis repue des marteaux-piqueurs sous la fenêtre et j’ai avalé les signes qui défilent à l’écran. Le tout s’est clos par un dérailleur déraillé et une roue sortie de ses gonds. Pourtant la journée ne fut pas si mauvaise car une fac déserte a bien des charmes et un bureau vide un atout majeur : on peut poser ses victuailles sur le bureau et brancher les hauts-parleurs. Pas désagréable pour avancer son travail en bonne humeur. Côté labeur en douceur : je suis en train d’écouter Pharrell. Son album solo vient de sortir, après moults annonces et révisions. Cette fois-ci il est seul, c’est-à-dire sans Chad Hugo, sa moitié de Neptunes. Ensemble, on leur doit une bonne partie des tubes récents du Grand Cube doré de la pop US : face varièt (l’excellent "Hollaback Girl" de Gwen Stefani, les "Slave 4 U" de Britney ou "Rock your body" de son ex) ; face pop-rock ("Androgyny" de Garbage, No Doubt), face hip-hop (Jay-Z, ODB), face RnB (Kelis), face obscure (Mariah Carey). Disco complète ici : c’est assez impressionnant. L’album s’appelle In my mind. Plutôt cool, un brin groovy, un brin sexy et quelques bons accents de soul [1]. Ya même des moments enlevés comme une chanson des Streets ("Number One" avec Keany West). Vraiment pas dégueulasse ! Ya que la pochette qui pèche.
Yep, ya des bons trucs qui se profilent à la rentrée... Va falloir du temps pour en profiter. Si vous voulez faire des dons (10 minutes, 1 heure, 1 lundi, 1 sol lessivé, 1 paramétrage z39.50, etc.), n’hésitez pas. Il n’y a pas de petit geste. PS/ Bêtise pour la route, puisque c’est la faute à De Funes (voir réveil) : une page de schtroumpfs.
[1] J’y pense, c’est pas censé être ça les caractéristiques du RnB ?
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Mes oreilles sont cassées
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