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Contre le droit de s’en aller

Par Benjamin S., Jeuniste du prix et de la mornographie , le dimanche 26 juin 2005.

J’en veux beaucoup à Nick Drake de s’être suicidé, alors que c’était le plus grand chanteur de folk de son époque. Pour s’en convaincre, on peut écouter Way to blue, le best-of avec ses plus belles chansons, et se rendre compte tout ce que Keren Ann, Jeff Buckley et Cat Power lui doivent.
J’en veux beaucoup à Ian Curtis, le chanteur de Joy Division, de s’être suicidé, après avoir écrit Love will tear us apart, soit au meilleur de son potentiel créatif.
J’en veux beaucoup à Jeff Buckley de s’être noyé comme un con.
J’en veux beaucoup à Kurt Cobain de s’être fait assassiner par Yoko Ono.
J’en veux beaucoup à Baudelaire de ne pas avoir plus écrit avant de devenir mou.
J’en veux beaucoup à Michel Sardou d’être en pleine forme.

En somme, je demande qu’on interdise aux gens qui ont du talent de mourrir, et qu’on ne donne l’autorisation qu’aux gens qui ne servent à rien.
Le ministre de la pornographie, mal réveillé

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