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Silent Hill
Un film de Christophe Gans (le pacte des loups) avec Rhada Mitchell, et des acteurs pseudos prestigieux (Sean Bean, Deborah Unger) L’histoire : une petite fille adoptée, originaire de West Virginia (voir le film en VF pour comprendre), fait le desespoir de ses parents en voulant se jeter dans le vide pour rejoindre Sad Hill. Ville qui sent le souffre, la mort, et le fer. Bref, fantômes, zombies, et écorchages vifs : qui s’en plaindrait ? Il y a une belle insouciance dans le projet de Christophe Gans : filmer tel quel un jeu vidéo. Avec boss de fin de niveau, énigme à la con (oh, une carte, oh une pièce cachée !) des niveaux différents (école, hôpital, église, etc.) et scènes cinématiques avec dialogues à la con.
En même temps, un film de peur repose rarement sur le scénario. Faut des monstres. Et ça tombe bien, ils sont très réussis. Dans les scènes de la vie de tous les jours, et même dans les scènes de Silent Hill dans le gris brouillard (très joli au demeurant), Gans assure le service minimum : on pourrait être dans n’importe quel film ricain. C’est quand la nuit tombe et que les créatures vivent que l’on s’amuse : mineurs cramés et damnés hurlant à la mort qui ne viendra pas les délivrer, monstre à l’épée et à la tête en fer tout droit tiré d’une installation de Matthew Barney, cloportes grouillants, infirmières pouillées de la tête. En plus, c’est violent, et ça saigne. La touche personnelle de Gans, c’est le fin mot de l’histoire, qui confirme qu’il n’aime décidémment pas les chrétiens : après le pacte des loups, c’est la deuxième fois qu’ils sont à l’origine du mal. Un film violent, esthétiquement chouette, et une fin onirique douce amère qui promet une suite. Pas mal du tout
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Ciné Cinéma
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