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007 : il a coulé Venise !
C’est un peu starwars premiers épisodes. On apprend comment James obtint son accréditation double zéro, son Aston Martin, et comment il balbutiait encore sur ses commandes de cocktails. Comment il tomba amoureux et que l’affaire tourna au drame. Bref, toute la généalogie de la bête. Ce qui est pour le moins réjouissant, c’est l’accumulation (traditionnelle me direz-vous, mais le Grand Chef est traditionnaliste) de grandes scènes épiques : course poursuite sur les poutrelles métalliques d’un chantier malgache avec un yamakazi fort habile, triomphe sur le tarmac d’un aéroport etc. Mais le Grand Chef sortit tout de même méchamment meurtri de sa projection privée. D’une part, l’acteur ne vaut pas Schön Connerie. D’autre part, James l’inconscient se transforme en ennemi du patrimoine, en abominable démolisseur de joyaux lorsque, aveuglé par l’amour, il s’élance dans un vieux palais vénitien en rénovation, pourfendant les vilains. Les explosions en série finissent par avoir l’effet escompté, sous l’oeil effrayé des touristes, le palais s’affaisse pour finir sous le niveau de la lagune, entraînant avec lui un pan de la ville de l’amour et l’amour de James. Aaaaah, que c’est triste ! Eva Green le regarde, et le monde s’écroule. Tout va à vau l’eau ma pauv’ dame !
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Ciné Cinéma
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