Qui a
dit que nous avions besoin des Américains ou de leurs séïdes
anglais pour devenir de vilains libéraux ?
Une société filiale de France Télécom - vendu
par qui, déjà ? - emploie dans le sud de la France des ouvriers
portugais, soumis aux conditions de travail de leur pays d’origine, soit salaire
moindre, horaires plus longs, etc.
Ce qui, comme Mickael
Jackson ou Cher, peut être vu sous plusieurs coutures :
- Je suis CONTRE (et je
me fais des illusions) : bouh, regardez ce vilain libéralisme, votons
non pour pouvoir faire une constitution qui alignera tout le monde sur nous
(ou sur le Luxembourg, car je veux bien que mon salaire soit aligné
sur celui de ce pays chiant et néanmoins pété de thune),
et non l’inverse.
- Je suis POUR (mais je
ne suis pas malin) : de toute façon c’est déjà parti,
alors disons oui en retenant dans la constitution ce qui est positif.
- Je suis CYNIQUE et DESABUSE
(et je me crois supérieur à tout le monde parce que je ricane
fourbement, tout en cachant une blessure secrète qui explique mon manque
de foi en l’humanité, par exemple papa a tué mon chien Touki
quand j’avais huit ans) : dans tous les cas on va se faire niquer, la décision
ne se joue ni à Bruxelles, ni à Genève, ni même
à New York, mais sur Yaglaon XV, où Paco Rabanne règne
en maître (mais j’ai aussi beaucoup fumé ces derniers temps).
Voilà qui clarifie le débat.
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