Dans la même rubrique
- Rubber, un film de Quentin Dupieux
- Sunshine Barry and the disco worms (2008) : Un film de Thomas Borch Nielsen
- Julie & Julia : une nouvelle race de fiction conservatrice
- Les noces rebelles, un film de Sam Mendes
- Un conte de Noël
- Hancock, un film de Peter Berg
- Speed Racer
- Extension de la luciocratie
etc.

Autres piges de
Le Ministre du Ministère

- Lonesome Jim
- APOCALYPTO(mie), de Mel Gibson(le glas).
- AHHHHHHHHHH !!!!!! MOZINOOOOOOR !
- Freaks
- The Bible Unearthed
- Offre imbattable
- Au secours Bescherelle
- DERRICK, secrets d’un mythe
etc.


O
ù kon est ?
> Rubrix > Ciné Cinéma

Serial Noceurs
Rien ne peut arrêter Joseph dans sa quête de distractions toujours plus débiles.
Par Le Ministre du Ministère , le lundi 15 août 2005.

Sérial Noceurs, un film américain qui fait (parfois) rire avec Vince Vaughn, Owen Wilson, une actrice qui ressemble à Neve Campbell, deux acteurs vieux célèbres qui font une cameo, pas mal de nichons, et de l’humour assez gras (et souvent peu efficace).

Après La Famille Tenenbaum, La Vie Aquatique, Zoolander ou encore Starsky et Hutch, j’allais mettre Owen Wilson au panthéon des acteurs qui me font marrer. Pourtant on a souvent bien du mal à dire qu’il est acteur, tant ses personnages, en définitive, varient peu et semblent coller à l’homme qu’il est plutôt qu’à des rôles écrits. Après Sérial Noceurs, je sais que c’est un acteur, et même un acteur qui peut, à l’occasion, être plutôt pas trop bon. Notamment quand il essaye de faire dans le sentiment.

Bon, ça commence bien, John et Jeremy sont des fêtards crétins donc l’activité principale est de s’incruster dans les mariages pour y lever des meufs dans les meilleures conditions. Moi, je dis que ça suffit déjà amplement comme scénario. En fait, l’essentiel de cette activité est zappée dans un clip de cinq minutes, et l’histoire (en fallait-il une vraie ?) commence vraiment quand John (Owen Wilson) tombe amoureux dans un mariage. Le coup fatal, on a vu ça mille fois, le dragueur impénitent qui tombe victime de ses propres trucs, mais qui se repent un peu tard. Donc, impossible de se barrer discret après avoir tiré un coup rapide (Vince Vaughn, très convaincant en grand con), il faut s’incruster aussi dans le petit weekend en famille.

Bon ben la suite évidemment vous la voyez venir, c’est que malgré l’adversité le bien l’emporte sur le mal. Mais fallait-il vraiment mélanger les genres ? N’est-il pas cruel d’appâter les gens avec un titre aussi prometteur (qui approche de près 101 Girls) et de leur servir finalement un fablouille romantico-fadasse ? A trop vouloir faire une histoire cohérente (mais je le répète, faut-il toujours une histoire ?) on quitte le domaine du débile profond et on se met à avoir des prétentions. Si ils avaient voulu une comédie romantique, ils auraient du mettre Meg Ryan sur l’affiche, on aurait tout de suite su à quoi s’en tenir.

Déçu déçu déçu.

Répondre à cet article


Ciné Cinéma