Dans la même rubrique
- Entretien avec le groupe Arlt
- Arlt - La langue
- The XX et autres disques
- Foals - Total life forever
- Nonstop : j’ai rien compris mais je suis d’accord + Interview
- TV on the Radio : Dear Science
- Third
- Diving with Andy, un groupe qu’il est chouette
etc.

Autres piges de
Benjamin S., Jeuniste du prix et de la mornographie

- The XX et autres disques
- Un site bien Luciocrate
- Hancock, un film de Peter Berg
- Land of the dead contre La guerre des mondes
- Les mandarins de Simone de Beauvoir (1954)
- La jeune fille de l’eau
- Foals - Total life forever
- Silent Hill
etc.


O
ù kon est ?
> Rubrix > Mes oreilles sont cassées

The Mars Volta : Frances The Mute

Par Benjamin S., Jeuniste du prix et de la mornographie , le lundi 13 juin 2005.

On avait déjà vu le résultat sur le (plutôt) génial De-Loused In The Comatorium, mais comme pour tous les miracles, il fallait répétition pour avoir canonisation. C’est donc avec dévotion qu’on a accueilli Frances la muette.

Il était une fois At The Drive-In, groupe de El-Paso, au rock’n’roll fiévreux et passionné, une véritable révélation pour tout un tas de kids, qui se sont rendus compte que Fugazi c’était pas un truc de vieux, et que l’émo, ouais, ça c’était cool.

Une série de concerts apocalyptiques plus tard, dont sont nés quelques enfants illégitimes promis au succès (The Used, My Chemical Romance, ce genre de groupes stars aux Etats-Unis et secrets en France), c’est le split. D’un côté, Sparta, groupe pop-rock très classe, amis proches de Coldplay. D’un autre côté, The Mars Volta, groupe dont le but avoué est de briser toutes les limites jamais établies par aucun groupe.

On avait déjà vu le résultat sur le (plutôt) génial De-Loused In The Comatorium, mais comme pour tous les miracles, il fallait répétition pour avoir canonisation. C’est donc avec dévotion qu’on a accueilli Frances la muette.

-  Sur cet album, The Mars Volta va encore plus loin que tout, au point qu’on ne peut même plus parler de rock-progressif, peut-être on peut parler de rock aboli (à la Mallarmé), au moins de rock surréaliste. Car ici, on va faire passer tout ce qui ne passe pas : la salsa, la drone music, le rock, le punk, le krautrock, les fanfares mexicaines, la musique d’Ennio Morricone, des ballades sublimes, Lara Fabian (ah, non, pas Lara Fabian quoique le chanteur a une voix vachement aiguë qui ferait pâlir Bruce Dickinson, surtout que lui, il a la grande classe, avec de l’émotion, de la suavité, tout ce que le zombie n’a pas), le free-jazz mystique de Coltrane, bref, la musique de The Mars Volta, elle se vit, et surtout elle se danse (cf. le début du disque, le début de Cassandra Gémini) .

Alors oui, évidemment , on ne comprend rien aux délires textuels de Cedric Bixler, mais c’était déjà le cas à l’époque d’At the drive-in, donc simplement, on vibre les yeux fermés, et on se retourne vers son principe. Un grand disque, donc
11/12

P.S : si vous n’aimez pas du tout les guitares, la musique qui bouge, et que votre truc c’est plutôt André Rieu, passez votre chemin

Répondre à cet article


Mes oreilles sont cassées