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Charlie et la chocolaterie

Par Le Grand Chef , le lundi 18 juillet 2005.

Tu te souviens quand tu bavais sur le livre, enfant, jeune et innocent ?

Pour la fidélité à l’oeuvre littéraire, ma mémoire, disons-le clairement, est totalement incapable d’agir. Exit donc cet aspect de toute façon beaucoup trop intello de l’affaire.

Pour ce qui est de l’esthétique-tic-tic, y a du chouette, y a du beau cadrage petite maison branlante/grande usine qui fume, mais y a aussi sur-abus des images de synthèse. Conséquence inévitable : vacuité de certains plans, manque de finition or notre imaginaire à tous aimerait une chocolaterie fourmillant de recoins.

Idem pour l’intrigue, qui grosso modo est simplissime à suivre, tout ça est parfois un peu trop téléphoné, voire redondant, bien que jouissif, les méchants se faisant systématiquement envoyer par le fond.

Mécontentement du Grand Chef face à ce déprimant constat : l’épilogue est une ode à la famille, pouah pouah pouah.

Pour le reste, vous aurez compris tous seuls que les personnages sont parfaits et caricaturés idéalement, que Johnny Depp en Chef d’usine foufou ça a de la gueule (j’ai une préférence nette pour les moments où il se prend la vitre de l’ascenseur, ça rappelle ses évanouissements de Sleepy Hollow), que la petite ville ouvrière est urbanistiquement très chouette, que le rêve est bien là en somme.

Si t’as pas vu les affiches du métro, échappé au matraquage médiatique, tu vis en Amazonie ou sur la planète Mars, alors ouvre allociné et t’auras les horaires.

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