Où kon est ? > Rubrix > Ciné Cinéma |
||
Keane
Donc nous rentrâmes illico dans le vif du sujet, à savoir la
folie parentale, la pauvreté de la solitude etc etc Eh oui, ce n’est pas un film profondément joyeux, bien qu’il
soit l’occasion de beaux moments d’humanité. La peur du
kidnapping est bien vite dépassée par la peur du spectateur
face au père qui ne sait où il est, ce qu’il doit faire, ce
qu’il est maintenant qu’il n’est plus père. Bref, c’est le
bazar dans sa tête.
Et tout le film est comme ça, alors attention, on est bien
loin de Freud, on est en plein dans l’action, mais centrée sur
un personnage, dans une ville (New York) qui est photogénique
parfois mais qui est cette fois ramenée à sa fonction
quotidienne la plus désespérée (-rante ?) : métro, gare, ponts,
hôtels, ruelles, boîtes. Nous pouvons saluer la fin, retrouvaille de soi-même dans la
souffrance. Et nous pouvons prévenir les Luciocrates qu’en cas de petite
déprime, il vaut mieux attendre un peu avant d’aller voir ce
film qui en somme se défend bien.
Keane de Lodge H. Kerrigan avec Damian Lewis, Abigail Breslin,
Amy Ryan. 1h35, pas tant de salles que ça qui le passe. |
||
|
||
|
Ciné Cinéma
|