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Keane

Par Le Grand Chef , le dimanche 16 octobre 2005.

Puisque le Grand Chef était avec son Grand Architecte pour cette séance et que ce dernier mangeaillait gaiement une crêpe au nutella qui coule, ils ont raté le début du film, moment clé de l’histoire où l’enfant disparaît.

Donc nous rentrâmes illico dans le vif du sujet, à savoir la folie parentale, la pauvreté de la solitude etc etc

Eh oui, ce n’est pas un film profondément joyeux, bien qu’il soit l’occasion de beaux moments d’humanité. La peur du kidnapping est bien vite dépassée par la peur du spectateur face au père qui ne sait où il est, ce qu’il doit faire, ce qu’il est maintenant qu’il n’est plus père. Bref, c’est le bazar dans sa tête.(JPEG)

Et tout le film est comme ça, alors attention, on est bien loin de Freud, on est en plein dans l’action, mais centrée sur un personnage, dans une ville (New York) qui est photogénique parfois mais qui est cette fois ramenée à sa fonction quotidienne la plus désespérée (-rante ?) : métro, gare, ponts, hôtels, ruelles, boîtes.

Nous pouvons saluer la fin, retrouvaille de soi-même dans la souffrance.

Et nous pouvons prévenir les Luciocrates qu’en cas de petite déprime, il vaut mieux attendre un peu avant d’aller voir ce film qui en somme se défend bien.

Keane de Lodge H. Kerrigan avec Damian Lewis, Abigail Breslin, Amy Ryan.

1h35, pas tant de salles que ça qui le passe.

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