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O
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Sebastiao Salgado, Territoires et vies

Par Le Ministre du Ministère , le mercredi 23 novembre 2005.

Rétrospective photo d’un des photographes les plus célèbres de ces vingt dernières années. Son reportage dans les mines de la Serra Pelada au Brésil sont largement connus - ce qui l’est moins, c’est l’ensemble du travail que ce photographe humaniste a fait, depuis la fin des années 1970, parcourant les points chauds de la planète. Pêle-mêle on passe des paysans sans terre du Brésil aux camps du Rwanda, à la guerre en Ethiopie, aux mineurs de Bolivie : Salgado prend le pouls de la planète, le constat n’est pas rose.

Ses premières séries sont des reportages approfondis, cherchant à montrer les rapports entre l’homme et son milieu, qu’il soit social ou naturel. Le pillage de la nature et l’exploitation des hommes vont de pair. L’objectif de Salgado est partout, il serre les hommes de près, mais il sait aussi saisir les plans larges - la variation des échelles et le jeu sur les cadrages rend la complexité des situations, sans tomber dans le misérabilisme humanitaire ou la froideur distanciée.

Les photos les plus récentes semblent délaisser l’approche humaine pour ne s’intéresser qu’à l’environnement naturel. Les photos sont beaucoup plus contemplatives, beaucoup plus esthétisantes. Trop dégoûté des hommes ?

C’est à la BNF, site Richelieu, jusqu’au 15 janvier, pour le reste va voir le site de la BNF mon frère, car je n’ai pas que ça à foutre.

Allez je vous file l’adresse du site : http://expositions.bnf.fr/salgado/

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