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Anarchy in the Beaubourg

Par Le Grand Chef , le vendredi 2 juin 2006.

Tatin Taquine et le Grand Chef sont des visiteuses curieuses, elles n’ont donc pas reculé devant l’expo Godard au Pompidolium.

Et c’est avec joie qu’elles découvritent le bazar ambiant.

(JPEG)

De Godard, sa vie, son oeuvre, finalement on connait peu. N’allons donc pas croire qu’on pourrait en savoir plus. Pour ceux qui l’ignoreraient, l’expo Godard a foiré, because l’artiste en dernier lieu a piqué sa crise.

Du coup nous voilà devant une foule d’écrans qui hurlent (ambiance sonore de salle de perm’ à ne pas rater), de fils qui pendent, et de pots de fleurs qui se demandent un peu ce qu’ils font là.

A ce moment là, certains pourraient se dire que montrer cette expo, et la rendre payante, c’est du vilain bluff de conservateur de Grand musée. Ce n’est pas faux. Mais quelque part, nous avons tous la mémoire d’un film du réalisateur, auquel nous ne comprenions rien, qui se barrait dans tous les sens avec des dialogues sans queue ni tête (surtout si c’est Bardot qui les dit). Alors l’expo devient un peu un condensé de cette désorientation perpétuelle, un laboratoire anarchique, avec des gang bang sur des tables de cuisine, et des films américains au dessus de grands lits confortables.

On peut pas dire que c’est totalement raté.

Voyage(s) en utopie, Jean-Luc Godard 1946-2006. A la recherche d’un théorème perdu. Jusqu’au 14 août. 10 euros, 8 euros réduits, gratuit pour les chôôôôôôômeurs !

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