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Dissolution et résolution
Les affres des mondanités
Par Tatin taquine , le lundi 28 novembre 2005.

Il faut dire ce qui est : dès qu’il faut briller, je pâlis, je m’éteins, et finis par m’éclipser. Dès que je sens une once de mondanité, je me dissous, je m’efface, je m’étiole.

Arrrgh, pourtant je le sais bien : dans le petit milieu de l’art, il ne faut pas seulement faire ses preuves sur le papier, mais en société. Comme c’est difficile malgré tout d’être à la hauteur de ses ambitions !

Je deviens palourde, je me rétracte à la vue d’un petit four. Mon esprit se fait la belle par la fenêtre des toilettes. Je commence à suer, je sais bien que j’ai l’air empotée. Il y a quand même Monsieur Machin et Madame Truc dans la salle ! Ce petit cocktail informel serait l’occasion rêvée d’aller leur parler. En toute simplicité. Eh bien non, je déteste l’informel. Oups, n’est-ce pas un crime pour qui s’intéresse à l’art abstrait ???

Promis la prochaine fois, je n’esquive pas. Je me ligote, je lèche des bottes. Je me fais violence. Je me lance. Je tente une remarque, un subtil trait d’esprit... en espérant que ma voix ne me trahira pas. Manquerait plus que ça.

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Misère alerte niveau 4 (important)