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Salvatore Giuliano

Par Le Grand Chef , le dimanche 8 janvier 2006.

Beaubourg fête Scorsese, or le Grand Chef aime Scorsese, parce que le Grand Chef aime Cosa Nostra, les histoires de bandits, l’Italie et les bonnes bouilles de crétins qui sont légion dans ses films.

Beaubourg a laissé Scorsese faire une petite programmation cinématographique sympathique pour les badauds que nous sommes jusqu’à fin février. D’où rediffusion des oeuvres du suscité et quelques unes de ses pellicules préférées, dont Salvatore Giuliano.

L’histoire est simple : un bandit célébrissime des environs de Palerme est retrouvé mort un matin dans une cour de village, l’enquête et la légende débutent à coups de flash backs.

(JPEG)

La réjouissance Grande de ce film est avant tout qu’il est d’un noir et blanc remarquable. Plans splendides de la campagne, pour ceux qui ont vu l’expo Giacomelli, il y a de la parenté. Plans tout aussi merveilleux des villages, placettes, rues. On comprend la fascination de Scorsese pour ce film radieux.

Autre sujet de bonheur, les scènes avec plein de monde dedans, en particulier quand les policiers venus de Rome débarquent et que tout le monde ferme ses fenêtres, ou quand ils embarquent tous les hommes du village et que les femmes arrivent en furie pour les en empêcher. Jusqu’au terrible mitraillage de l’assemblée communiste sur une montagne pelée. Y a de l’action, faut pas se plaindre.

Ceci dit, sur la fin, ça tire un peu, la scène du tribunal, qui n’est pas sans rappeler Main basse sur la ville, nous embrouille copieusement, autant qu’est complexe la relation de la bande de Salvatore Giuliano avec la mafia, la police et les carabinieri.

Bref, du typique italien, du beau, du bavard, du populaire, un peu longuet, mais n’hésitez pas si vous en avez le temps.

Pour tout vous dire, je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin, demain soir lundi 9, direction La dernière tentation du Christ, et la semaine suivante, sans doute Raging Bull, qui m’aime me suive.

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