A la base du nouveau Fiona Apple, il y a un scandale. Des sessions avec son producteur fétiche Jon Brion, ne nous sont restées que deux morceaux, qui ouvrent et ferment le nouvel album. Il paraît que les versions Brion des autres morceaux circulent sur le net, qu’elles sont bien meilleures que celles, un peu aseptisées qu’on trouve sur l’album. On veut bien le croire tellement ces morceaux sont supérieurs au reste. Better than fine, donc, conclut cet extraordinary machine, et c’est une merveille. Un morceau comme une fusée, un aller-simple pour le septième-ciel. Fiona nous explique que c’est très bien de ne rien faire, de juste fredonner assis sur un banc. Et honnêtement, avec elle, donner à manger aux canards à l’air d’être la praxis la plus essentielle de notre Dasein. Merveilleux

Fiona apple

2 - Nine Inch Nails : Right where it belongs

On pourrait dire simplement, c’est Hurt n°2. Reznor nous refait le coup du chanteur abandonné, de la solitude au cœur du monde, malgré les embouteillages et le public. L’animal dans la cage, c’est toi, ce genre de choses, quoi. En tout cas, c’est beau, et si vous avez écouté l’album en entier, ça achève.

3 - Maximo Park : The Coast is always changing

La chanson pop de l’année. Ni plus ni moins.

4 - Queens Of The Stone Age : Little Sister

Le tube du dernier album. Un morceau simple (pour du QOTSA), pas prétentieux du tout, hyper énergique. Rock’n’roll, en fait. Live, c’est monstrueux.

5 - Turbonegro : City of satan

Un morceau emblématique de tout Turbonegro : le grand n’importe quoi, mais hyper assumé, hyper sérieux. Cet hymne à LA (la cité où tous les mecs sont si beaux que tu peux pas t’empêcher de les haïr), commence comme du Def Leppard et termine en symphonie. Et tout le monde tape des mains.