Connaissez-vous François ? Comme tous les héros de romans français contemporains, c’est un trentenaire célibataire. Il est animateur de radio à succès. Il a des amis célèbres et / ou riches : principalement Ninnog chanteuse à succès issue de la télé réalité, et Alcibiade, dont on ne sait pas vraiment ce qu’il fait. Un soir de loose, il se rend compte que sa vie n’a pas de sens, et part dans les rues à la recherche d’un peu d’espoir. Cet espoir s’appelle Veronika, elle s’habille en noir sur noir, et il veut la revoir, oh mon dieu, il aimerait la revoir. A la fin du quatrième épisode, il la revoit : avouez que la vie est bien faite.

Deuxième partie :

Où l’on suit le point de vue de Veronika, racontant à sa meilleure amie ce qu’il s’est passé ce fameux soir. Cette partie est centrée sur la fabuleuse histoire d’amour entre François et Veronika. Où l’on apprend à connaître la technique de maïeutique utilisée par notre narratrice : dessiner des vêtements pour amener des gens à se connaître eux-mêmes. François sera son chef d’oeuvre.

Troisième partie (so far) :

Où l’on découvre que Ninnog est une femme superficielle par profondeur. Une belle défense de l’indéfendable : la variété à la française. D’où le clash : alors que l’amour a transformé François en indé-kid, que va-t-il rester de son amitié avec Ninnog ? Comment ménager la chèvre et le chou ? Le veut-on seulement ?

C’est ce que vous apprendrez en suivant les prochaines aventures de François le magnifique, dans cette histoire qui aurait pu être aussi bien écrite que les vagues de Virginia Woolf, si elle l’avait écrite au lieu de se suicider.