Je suis juste en coma prolongé devant la coupe du monde, qui me coupe un peu de cette civilisation pleine de chômage et de dettes, de députées sarkozistes triomphantes chez Ardisson face à des Guy Bedos avinés (qui, lui, est plus mort que Devos), qui me plonge plus sûrement que l’opium dans des paradis artificiels qui me font oublier que le Capes c’est Mercredi et Jeudi (deux jours sans match, j’y vois un signe divin), et que je vais m’y planter joyeusement (mais si je suis 979ème ça passe, comme la France face au Togo).

J’ai bien eu un sursaut d’orgueil après le match contre la Corée, où j’ai décidé d’abjurer le foutcheballe, mais la chaire est faible, et je suis plongé dans ma télé qui me dit constamment, "nevermore victoire de l’équipe de France en finale".

Bref, tout va bien. Il est temps que la fête du cinéma arrive pour enfin voir de grands films, comme Kamikaze Girls ou Ultraviolet (un peu moins chiants que Marie-Antoinette, vraisemblablement).

P.S : Je monterai peut-être sur la Ville entre le 1er Juillet et le 5 : une bonne occasion de payer tribut au grand chef.