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O
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Nine Inch Nails : Year Zero

Par Benjamin S., Jeuniste du prix et de la mornographie , le samedi 14 avril 2007.

Je sais que ça doit bien être le millième article concernant NIN que j’écris. Et encore je ne vous ai pas parlé du concert de Lille qui était très nostalgique (beaucoup de vieux titres, mais pourquoi pas), ni du dvd qui vient de sortir (excellente image, excellent son, excellente set-list qui met de côté the fragile mais comme cet album était très mis en avant sur le précédent dvd, c’est pas grave, donc excellent dvd).

L’évènement, c’est donc ce nouvel album. Pourquoi Year Zero ? Laissez-moi vous conter l’histoire derrière ce disque : voyant que les ressources naturelles se font de plus en plus rare, le gouvernement américain décide d’être de plus en plus dominateur. Seulement voilà, tout le monde n’en est pas content. Pour contrer ces putains de hippies ou autres personnes ayant un cerveau, le gouvernement décide de balancer plein de drogue dans l’eau, pour que tout le monde ait l’impression d’être à Disneyland. Un peu de propagande plus tard, et voilà les Etats-unis peuple super méga champion, et W. Bush (ou un autre) dictateur du monde. Pendant ce temps, la résistance s’organise, et certains, prenant un autre type de drogue, voient la présence, une sorte de grande main à la puissance effrayante. Après, je sais pas trop ce qui se passe. Ce scénario bien orwellien est développé dans les nombreux sites cachés qui ont entouré la sortie de l’album. Et vu que le disque sort le 17, je pense qu’on a encore quelques un à venir. Pour avoir un résumé d’un scénario plus complexe et subtil que ce que j’en donne, allez voir ce site perso très complet : http://blogs.visual-music.org/Reno/

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Un tract distribué avant le concert de Londres

Bon, alors l’enrobage est beau et angoissant et tout et tout. Mais ce ne serait rien si le disque était nul. Et évidemment c’est très bon. Mais il y a un gros risque : je suis trop fan de nin pour être objectif. Je pense que vous avez déjà eu ce genre de réaction : on aime tellement un groupe ou un écrivain qu’une nouvelle oeuvre n’est jugée que dans sa façon de s’inscrire dans le corpus, et non plus comme ayant une valeur en soi. Donc je vais essayer de lister ce que j’ai trouvé bien et pas bien.

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Reznor passe à Londres devant une fresque retraçant un événement de year zero

Pas bien d’abord : c’est un album qui ne contient pas un seul morceau bourrin. Pas de march of the pigs, ou de starfuckers inc. Du coup, les morceaux sont tous un peu dans le même ton, et comme pour the fragile, il va falloir beaucoup d’écoute pour bien tout distinguer.

Bien : Comme pour the fragile, plus on écoute, plus on aime. Intéressant de voir que dans un album ou à la première écoute on ne repère qu’un tube : survivalism, on se prend à avoir un morceau différent dans la tête après chaque écoute : the beginning of the end, me i’m not ou capital g lattent bien sévère. Par ailleurs, il y a pas mal de nouveauté avec un son beaucoup moins rock’n’roll que le précédant pour le retour d’un son torturé, entre l’électro tendance aphex twin, le hip-hop façon el-p (d’ailleurs trent est en featuring sur son dernier album)et les larsens auxquels Aaron North le guitariste de la dernière tournée nous a habitué. Malgré le scénario post-apocalyptique et les délires noises de fin de morceaux, c’est peut-être l’album le plus pop de nin. On sent qu’il a arrêté la drogue, le bougre.

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La pochette du disque avec "la PRESENCE" (la main de dieu qui viendra tous nous péter la tête comme dans 2017 après la chute de New York)

Bref, catchy et glauque, addictif après une période d’accoutumance, year zero est un très bon cru : merci Trent de toujours te renouveler !!!!

Evidemment, vous vous demanandez comment j’ai pu écouter l’album avant sa sortie (17 Avril), c’est qu’il est légalement en écoute ici : http://yearzero.nin-thespiral.com/FLJoi4gjw2f/player

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Mes oreilles sont cassées