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Deux flics amis amis

Par Benjamin S., Jeuniste du prix et de la mornographie , le vendredi 1er septembre 2006.

Miami Vice, un film de Michael Mann

L’histoire, on la connaît : des flics, des dealers, des flics chez les dealers mais aussi des dealers chez des flics, des femmes torrides, des fusillades mais pas de crocodile, et c’est un peu triste.

Michael Mann est un homme important. Il a découvert qu’on pouvait filmer avec une caméra numérique sans avoir 1 / une image dégueu, 2 / envie de vomir quand ça bouge. En plus ça permet de filmer la nuit en lumière naturelle et comme le disait Richard Bohringer, c’est beau une ville la nuit.

Donc après Collateral, film très beau sur Los Angeles, voilà, Miami Vice, film peut-être encore plus beau graphiquement, mais surtout plus couillu, et il faut l’avouer un peu bordeleux sur les bords.

Au casting, le très cocaïné et couillu Colin Farrell avec une moustache qui fait rêver et une presqu’overdose sur le tournage (la classe), le très coincé Jamie Foxx, et surtout la sublime Gong Li, la femme la plus tragique du monde, la raison majeure de voir ce film, tellement elle est belle et tragique.

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deux hommes
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une femme

En somme : des plans inédits, des acteurs au niveau, et une histoire un peu dans tous les sens où toutes les questions n’ont pas de réponse (mais peut-être pour la suite si le film ne fait pas couler le studio), pouf un film dense, brutal et romantique (attention toutefois, il y a deux chansons d’Audioslave dans des scènes sensibles, ce qui peut choquer), sur la compléxité du monde de la drogue et de la vie.

A voir absolument.

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