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"Critique" zen.

Locataires
De Kim Ki-Duk, Lion d’argent (largement mérité) Venise 2004
Par Guernaoueb , le mardi 19 avril 2005.

Rien à voir avec l’affiche du film : pas de triangle amoureux, pas de sensualité toute occidentalement asiatique, pas de portraits de personnages urbains, contemporains, patatin. Non non.

Vi messsieux dames, à la place, juste un beau film, apaisant, original, pouétique, et contemporain aussi, faut bien le dire : le film préféré de Guernaouelle depuis des mois.

L’histoire, la voici : un jeune homme passe de maisons en maisons, à partir du moment où les propriétaires s’absentent. Il les habite, les entretient, et s’en va mine de rien. Un jour, il y a quelqu’un, et le film, c’est l’histoire de cette cohabitation. Silencieuse, mi-sédentaire, mi-itinérante.

Bref, un film parfait pour un dimanche soir. Ou un vendredi soir, mais alors je préviens, le week-end sera calme. Les dodos couleront à flots tranquilles. Entrecoupés de documentaires animaliers remplis de bêtes heureuses et toute crotchounes (sauf quand le bébé oryx il meurt parce que maman lionne adoptive elle peut pas le nourrir, bébé oryx).
Un film tout pétri de respect, qui distille une douce émotion, qui monte, qui monte discrètement. Et au final, une satisfaction bien présente, et l’impression d’avoir vu une belle chose. - Comme d’en avoir un peu rêvé.

Bien évidemment, c’est à déconseiller à ceusses et ceux pour qui le silence infini est source d’effroi.
Mais à recommander à ceux qui gardent la nostalgie d’une rencontre à la In the mood for love (mais attention, rien à voir, hein, le sujet n’est pas le même).

Hey, C’est pas tous les jours qu’on serre la main à madame sérénité.

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