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On s’en doutait, Pinault l’a fait
Alors qui défendre ?
Une ville engluée dans ses lourdeurs administratives ou le mécène impatient d’exposer 800 de ses 2000 pièces « d’exception » au sein d’une fondation qui aurait portée son nom (au passage d’ailleurs juste une association loi 1901 et même pas une vraie Fondation...). Oui, il est difficile de lutter contre des associations du patrimoine. Oui, c’est long de dépolluer un sol. Oui un projet de ZAC ca met du temps... Mais dans cette histoire, le seul argument à retenir concerne les longueurs de la procédure censée faire aboutir Pinault-land. Rappelons que Tadao Ando a été déclaré lauréat du concours d’architecture en 2001, alors qu’on annonce l’ouverture du bâtiment en 2008-2010 (précise en plus la date... ça a du plaire a Pinault). La ville n’a pas su se rendre prête pour le collectionneur, forcément arrogant, forcément impatient.
Pendant cette procédure, on nous explique que l’île Séguin, ce n’est pas que la Fondation Pinault, et donc que le plan d’ensemble exige beaucoup de temps. Aujourd’hui, après le départ de Pinault, on comprend que c’est tout le dynamisme de la ZAC qui en prend un coup... Allons comprendre. Dans l’histoire, Boulogne-Billancourt est victime, Ando est victime, nous sommes aussi victimes... Pinault également, mais un peu moins. Le vieux coq retombera sur ses pattes. Et en attendant le vernissage de sa première expo dans le Palais Grassié, fin 2005, on peut s’alarmer de la persistance de la fuite des cerveaux et même de ceux qui ont des dollars à la place des neurones. Il est à préciser que le Grand Architecte regrette ce qui vient de ce passer à Boulogne-Billancourt, mais saura se remettre de la disparition du projet de Tadao Ando (alors que c’était du béton quand même). Le Grand Architecte
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Est-il beau, l’expo ?
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