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Les Quatre Fantastiques
Joseph est malade et va au cinéma voir n’importe quoi. Et il vous le fait savoir.
Par Le Ministre du Ministère , le samedi 13 août 2005.

Les Quatre Fantastiques, un film américain produit, réalisé et joué, ce qui est considérable. Mais est-il visible ?

Les Quatre Fantastiques surfe gentiment sur la vague récente des superhero-movies, qui connut son heure de gloire avec les Spiderman et autres X-Men. Pour résumer vite fait, cinq couillons se font chopper dans l’espace par une tempête solaire qui fait muter leur ADN. L’un d’entre eux vire en fait super méchant (il ricane en lançant des éclairs à la fin) et veut dominer la planète en faisant sauter les plombs (c’est un de ses pouvoirs particulièrement impressionnants). Il se fait rétamer la gueule par les quatre autres (ensemble c’est mieux, on sait, merci), non sans avoir eu l’impression de gagner à un moment, of course. Je vous passe les rebondissements romantico-amico-machin entre les bons qui font que quand même, on a bien eu peur qu’ils perdent.

Le film ne se distingue vraiment par aucun aspect, si ce n’est sa très grande prévisibilité. Côté scénar, ben, c’est un film de superhéros sans la moindre astuce un peu surprenante. Côté animation et effets spéciaux, c’est bien (hormis la Chose, textures un peu à la figurant chez Disneyland). Acteurs corrects sans plus, dont un contingent important d’ex de la télé dont le nom m’échappe (le méchant est dans le truc sur les chirurgiens esthétiques, la gentille dans le vieux truc où elle a de l’ADN de chat, mon dieu avec cette culture de fou comment ne m’a-t-on pas pris à l’ENS ?). Mais le format très court (1h30) et l’aspect très je-cherche-mon-public-de-treize-ans (zizique de djeunes, surf des neiges, moto-cross et belles pépées) irritent le spectateur en quête de vérités essentielles.

Y aller ? Que si on a un abonnement et qu’on est malade mais pas trop. Et encore. Y’a l’athlé à la télé.

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