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Bombon el perro

Par Le Ministre du Ministère , le lundi 26 septembre 2005.

Alors Juan est Argentin, il a 52 ans, et donc il est chômeur. C’est comme ça. Sa vie est pas franchement délirante, il vit chez sa fille et il galère dans sa voiture au fond de la Patagonie - et la Patagonie, c’est plat, vide, ventu, et y’aurait même pas un arbre pour en finir vite fait. Et Juan, par dessus le marché, est un type sympa, même un peu trop par moments, il a tendance à se faire un peu abuser.

Mais l’ami Juan tombe sur un chien, un gros, un vrai, une bête à concours (la rue d’Ulm les doigts dans le nez). Le chien a l’air aussi déprime que Juan, et parfois on ne sait plus très bien qui est qui (un indice : Juan n’a pas les couilles à l’air en permanence).

Le film ne donne pas franchement la pêche, mais les déambulations des deux chiens battus dans un pays où tout le monde bidouille pour joindre les deux bouts laissent entrevoir un brin d’humanité - de caninité ? - dans un monde de brutes. Les grands paysages du sud argentin ne sont pas beaux mais saisissants ; le duo fonctionne à merveille, une sorte de Laurel et Hardy sous Prozac. C’est très bon, mais mieux vaut y aller de bonne humeur.

Un film dont on sort comme on peut.

Des courses poursuites haletantes (haha)

Grosse fatigue

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