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Majoritairement situés en Pologne, les monts articulent en fait trois villes que l’on appelle « le triangle noir » : Zittau (Allemagne), Bogatynia (Pologne) et Rhàdek (République Tchèque). Outre la beauté du paysage, le voyage m’a permis d’être confronté à :

  la solidarité-business. Un pneu de vélo qui éclate et quelques habitants de Bogatynia, entre deux messes en la mémoire de Jean-Paul II, se démènent pour vous en trouver un autre, avant de vous demander 20 euros non négociable... ;

  du kipu dans toute sa splendeur : des usines sans activités et à reconvertir, où l’on trouve des inscriptions louant l’économie planifiée ;

  des policiers armés venus nous chasser dudit kipu (accès interdits, territoire grillagé), avertis sur dénonciation venant de la maison de retraite d’en face. Je précise que nous avons pris soin avec mes acolytes, en remontant sur nos vélos et une fois les flics partis, de remercier comme il se devait les vieux délateurs, assis dans les mêmes fauteuils, derrière les mêmes fenêtres, qui n’avaient sans doute pas bougé d’un millimètre pendant toute la durée de la scène ;

  après tentative de Stop, un voyage mémorable en taxi entre Bogatynia et Rhàdec, toujours pour cause de pneu éclaté. C’est quand meme le comble, en plein kipu, de faire promenade en taxi ;

  une compagnie de transports ferroviaires privée, appellée Connex : 13 euros avec vélos pour 600km A-R, on a vu pire..., en revanche ce n’est pas du rapide, mais les locomotives flambant neuves sont accessibles aux handicapés et aux vélos.