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La moustache
d’Emmanuel Carrère (2005)
Par Coin-Coin , le jeudi 7 juillet 2005.

avec Vincent Lindon, Emmanuelle Devos...

C’est l’histoire d’un type qui se rase la moustache : personne ne le remarque et, pis, tout le monde lui soutient mordicus qu’il n’en a jamais eu.

L’idée est sympathique pour une nouvelle peut-être, mais pas pour un film, à moins de prendre le spectateur pour un con.

Pourtant, la première moitié du film se débrouille plutôt bien avec le genre fantastico-psychologique, où l’apparente objectivité n’est en fait que le point de vue interne du personnage.

Mais le scénario exhibe peu à peu ses faiblesses : il a vu trop loin et n’a pas les moyens de suivre. Carrère lui-même reconnaît en interview que les photos de famille prouvant la bonne foi de l’ex-moustachu compliquaient beaucoup le traitement du fantastique (comme preuve trop tangible), et qu’il s’en est débarrassé, comme ça. Oui, c’est prendre le spectateur pour un con.

POur la fin, trop longue, on n’y comprend pas grand chose, à moins d’accepter le basculement dans le merveilleux. Un peu facile, non ?

En bref, le fantastique, ça ne marche que si le scénar est assez crédible pour introduire le doute. Ici, rien n’est crédible, à part le grain sensuel de l’image et le jeu sensible des comédiens.

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