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Goncourt
Je l’ai même pas fini tiens, c’est dire. Donc l’intrigue est simple, voire misérabiliste, un écrivain torturé se rappelle de tout et n’importe quoi en vrac, y compris sa copine qui voulait qu’il prenne soin de son chien après sa mort (et 2 pages de méditation sur les animaux de compagnie) tout en prédisant que si si il va aller faire un tour chez sa maman qu’il n’a pas vu depuis des lustres. La dessus quelques clichés, du genre toutes les filles qu’il s’est tapé par le passé. Et un faux mélange de fiction réalité. A la moitié du bouquin, on tombe sur sa couverture, pour bien nous signaler hop là gros voyant rouge qui clignote que oh oh y a un concept de narration over complexe dans ce bouquin. Mais on retombe exactement dans les mêmes travers que dans les pages précédentes. Et là, croyez-moi, c’est incroyable la célérité avec laquelle on est capable de se rendre dans la chambre d’à côté pour choucraver un roman policier d’un auteur sûr dont, dieu merci, on n’a pas encore fait le tour des parutions. Bref, certains diront que tout ça n’est que langue de pute du Grand Chef, qualité qu’il se reconnaît bien qu’il préfère l’appeler Grande finesse critique. Mais je me suis fait un bouclier en lisant Téléramoche, mais voui, et sont d’accord avec moi (enfin pour la moitié de la rédaction seulement) : les autres caressent l’idée que c’est de la vraie écriture, je dis foutaise. Le lisez pas mes enfants, épargnez vos cerveaux.
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