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Jarhead
L’histoire est tirée du récit vrai véridique oui madame écrite par le héros central. Engagé dans les marines à 20 ans, direction l’Irak sous Bush père. Après un début américain qui n’a rien à envier à Full Metal Jacket, cité, et une scène d’anthologie des marines regroupés hurlant devant un grand écran couvert de l’attaque des hélicos dans Apocalypse Now, on se retrouve donc en plein désert avec une bande de lurons à la finesse très relative. Tous sur le pied de guerre, impatients d’aller casser de l’Irakien, sic, mais condamnés à des exercices en plein cagnard, à la réception de lettres odieuses des femmes restées au pays et à la visite propagandiste des journalistes. Seule la caméra est compréhensive et tire vers le haut ce quotidien misérable. Sans niaiserie, sans adhésion naïve à la franche virilité. La BO s’autorise à jouer un rôle à part entière, pour notre plus grand plaisir. Tout ça pour dire qu’embarqués dans les troupes US, et aussi incroyable que cela puisse paraître, on touche à l’universel de la condition humaine, si si j’vous jure. Et on a le droit à d’excellentes scènes, distanciées sans être froides, dont vous me direz des nouvelles. Filez droit au cinéma mes enfants. Jarhead ou la fin de l’innocence, Sam Mendes (réalisateur d’American Beauty) avec Jake Gyllenhaal et Jamie Foxx. |
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Ciné Cinéma
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