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V pour Vendetta

Par Benjamin S., Jeuniste du prix et de la mornographie , le jeudi 20 avril 2006.

Adapatation d’Alan Moore = trahison ?

Après From Hell et la ligue des Gentlemen extraordinaires, on pouvait tout craindre. Mais V pour Vendéen est plutôt une bonne surprise. L’histoire est assez fidèlement suivie quoique bien lissée sur les bords (plus de prostitution, plus de bas-fonds, plus de drogues), adaptée au contexte historique contemporain (les américains ont vraiment beaucoup de mal avec leur président), et idéologique aussi (anarchisme anglais contre pragmatisme américain). Ce n’est pas sans importance, mais on peut aussi voir ca comme une autre facon de voir l’histoire.

Pour ceux qui ne connaissent rien de l’histoire, rappelons que ca parle d’un mystérieux justicier venu rappeler à un peuple qui a trop vite vendu sa liberté qu’elle était en fait inaliénable (z’ont pas lu la déclaration des droits de l’homme). Ca parle aussi de justice, de lsd, et de camps de concentration. Lire la BD fait partie des choses à faire dans sa vie. Rappelons-le.

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L’affiche américaine, plus classe que la francaise

Concernant l’aspect purement cinématographique, on aime le visuel très classe, la musique très cool (Cat Power, Jobim, tout ca), de très bons acteurs (VO obligatoire) et rappelons-le une très bonne histoire. On aime par contre pas la construction simpliste des scénars des frères Wachowski, qui comme dans Matrix 2 et 3, enchaînent grosses scènes de dialogue roboratives (la liberté, la justice, le courage, la tolérance), puis action, puis dialogue, puis action, puis générique. On aime pas non plus la mise en scène souvent trop sage (au ciné, les images sont censées bouger), sans toutefois éviter le ridicule en quelques moments (V sur les toits, Evey sous la pluie, vous verrez).

Bref, V pour Vanuspieds est un bon film, qui soulagera les fans, enthousiasmera les non-connaisseurs, mais pas non-plus le chef d’oeuvre qu’on aurait pu espérer.

P.S : En Allemagne, le film fait un gros bide. C’est très immérité.

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