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Le schizophrène de 2006

Par Benjamin S., Jeuniste du prix et de la mornographie , le samedi 20 janvier 2007.

Colin Farrell est irlandais. Il aime les femmes vulgaires (il s’est quand même fait Britney Spears), la drogue, et sûrement l’alcool. Peut-être même le catch.

Malgré tout, 2006 a pour lui été l’année de l’indécision, de l’ailleurs, de la déchirure.

Et ce, à travers deux films, qui en plus, sont, malgré leurs énormes défauts (trop théorique pour l’un, trop faible au niveau du scénario pour l’autre), de grands films, au sens où on sent une vraie envie de cinéma en eux : le nouveau monde et Miami Vice.

Dans ces deux films, Colin prouve ce vieil adage de Joy division : l’amour nous déchirera, une fois de plus.

Dans le nouveau monde, il se perd, croit se retrouver en Pocahontas, devenir un indien, et comme Thoreau dans Walden, s’installer peinard avec sa tente dans la forêt, avant de décider de partir, d’échouer à redevenir à anglais, repartir, discuter avec les pingouins, et s’achever en angleterre, complètement fini.

Je peux réfléchir, je suis un vrai acteur - 12.5 ko
Je peux réfléchir, je suis un vrai acteur

Dans Miami Vice, il est un autre, et à la fin Gong Li ne sait pas qui il est. C’est la vie. Parce qu’il est flic et voyou, certes, mais quand c’est lui on y croit.

Colin Farell, un mauvais acteur, certes, mais un regard perdu, une silhouette massive qui pourtant s’estompe. Et au final, passionnant

2006, c’était aussi ça.

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