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L’Utopie

Par Le Grand Chef , le lundi 7 août 2006.

Le Grand Chef s’adonne actuellement à la lecture de Thomas More, avant d’en faire interdire la diffusion, car nous sommes à deux doigts de la démocratie. Il lui faut pourtant vous livrer un passage réaliste qui démontre bien qu’en anarluciocratie (la Francie), on a besoin du travail civil du Grand Chef.

« Car, partout ailleurs, si la construction ou la réparation des édifices exige le travail, en permanence, de tant d’ouvriers, c’est que l’immeuble que le père a bâti, un héritier négligent le laisse se délabrer peu à peu ; en conséquence, un édifice,, qui pouvait être entretenu avec peu d’argent, devra être refait complètement et à très grands frais par le propriétaire suivant. Souvent même, il arrive que telle maison, construite à grands renforts de capitaux pour une personne déterminée, échoit à un délicat qui la dédaigne, néglige de l’entretenir, la laisse bientôt tomber en ruines et en construit une autre ailleurs, au prix de dépenses non moins importantes que la première fois. Chez les Utopiens, au contraire, où toutes les affaires sont bien ordonnées, et où la communauté politique est bien régie, il est très rare qu’il faille rechercher une nouvelle zone de terrain pour bâtir ; on ne se contente pas de remédier rapidement aux dégradations qui se produisent, on prévient celles qui menacent. C’est ainsi que très peu de travail suffit à faire durer les constructions très longtemps et que les ouvriers de cette corporation n’auraient même pas assez de travail si on ne leur demandait dans l’intervalle de façonner chez eux des bois de charpente, d’équarrir et d’ajuster des pierres afin de pouvoir pousser plus rapidement le travail qui se présenterait. »

Eh eh, z’ont qu’à bien se tenir les copropriétés !

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