Où kon est ? > Rubrix > Bagne |
||
Entouré de femmes nues (mais des vieilles)
Ce matin, je m’en vais tout guilleret vers le centre de Mexico pour un rendez-vous de la plus haute importance (dont je tairai le but), quand soudain, mon Dieu, mais que vois-je ? Quinze femmes à poil, en rang d’oignon, perchées sur le monument de Cuauhtemoc.Titillé par l’aiguillon de la curiosité (qui est la marque des grands journalistes) et n’écoutant que mon courage, je descends du minibus pour glaner quelques renseignements (on fait des articles avec tout). J’apprends, par deux jeunes demoiselles restées au pied de la statue, qu’il s’agit de paysannes de l’Etat de Veracruz, qui réclament des poursuites judiciaires contre un politicien verreux.J’y regarde de plus près et, rapidement, j’en viens à regretter de m’être arrêté : les paysannes ont bien la cinquantaine, elles sont ventrues, et ont les seins qui leur tombent aux genoux.L’idée me vient de m’éclipser quand, soudain, le couple de demoiselles m’invite à "voir la chef" (l’une des vieilles, au dessus, NDLR). Sans me laisser le temps de décliner l’invitation, les voilà qui me poussent en haut du monument. Je souris, pour ne pas perdre la face, mais je le sens, le mal est fait : il est dix heures du mat, me voici seul, entouré de naïades défraichies, exposé au regard des passants.(A ce moment là de l’histoire, tout est possible. Tata tamm...)Heureusement, le bon sens ne me fait pas défaut : gardant la tête froide, je pose mes questions... sans jamais cesser de fixer mes interlocutices droit dans les yeux. Résultat : je m’en suis sorti sans trop de mal et j’ai pu rejoindre mon bureau, presque comme je l’avais quitté. Mais jamais, ô grand jamais, l’on ne m’y reprendra. Valenbonteint PS. Pour ceux que l’affaire intéresse, je ne sais pas encore s’il y aura article. L’appareil photo déconne, et sans photo, pas de mots. |
||
|
||
|
Bagne
|