Dans la même rubrique
- Rubber, un film de Quentin Dupieux
- Sunshine Barry and the disco worms (2008) : Un film de Thomas Borch Nielsen
- Julie & Julia : une nouvelle race de fiction conservatrice
- Les noces rebelles, un film de Sam Mendes
- Un conte de Noël
- Hancock, un film de Peter Berg
- Speed Racer
- Extension de la luciocratie
etc.

Autres piges de
Benjamin S., Jeuniste du prix et de la mornographie

- Extension de la luciocratie
- Americana, un roman de Don Delillo (1971)
- Hancock, un film de Peter Berg
- The Mars Volta : Frances The Mute
- Mémoires d’un Platane, épisode 6
- Joie, joie, pleurs de joie
- Riddick, Fuck Yeah !!!
- Les bienfaits du blairisme
etc.


O
ù kon est ?
> Rubrix > Ciné Cinéma

Seven Swords

Par Benjamin S., Jeuniste du prix et de la mornographie , le lundi 19 décembre 2005.

Le nouveau film de Tsui Hark, capable du meilleur (the Blade, Time and Tide, Il était une fois en Chine) comme du pire (Double Team, Butterfly Murders, Black Mask 2) comme du n’importe quoi (piège à Hong-Kong, au statut indéterminé).

Alors l’est bien ou l’est pas bien ?

Résumé

C’est un film de Tsui Hark, donc typiquement, l’histoire est incompréhensible. Pourtant, ca a l’air simple : un empereur qui fait massacrer les villageois (chacun ses passes-temps, nous ne sommes pas là pour juger), des guerriers de la montagne magique qui viennent les sauver : du sang, des tripes, et du kung-fu. Dans le détail, c’est plus compliqué : pourquoi des guerriers avec des corpse-painting dignes de Burzum au Xème siècle ? Pourquoi un coréen moine fan de Sunno))) (le sympathique groupe de drone = musique faite uniquement de larsens) ? Pourquoi un dénouement aussi stupide (tous les guerriers se rendent chez le méchant pour le tuer, oubliant qu’il y a un traître parmi les villageois, qui les égorge tous pendant leur absence) ? Oui pourquoi ?

Critique sérieuse

Pour autant, une chose est claire : il y a deux lectures possibles de ce film. La première, c’est celle qui insiste sur la valeur des guerriers et des fiers paysans, sur la méchanceté des méchants, sur la gentillesse des chevaux et sur le rire des enfants (odieux choeurs à la fin du film sur soleil couchant).

La deuxième, c’est la barbarie profonde de l’humanité, une vision très Hobbesienne, où à la moindre occasion, le vernis saute (la scène de sexe avec l’esclave Coréene, les multiples décapitations, les gentils sont en fait d’anciens tortionnaires).

En tout cas, l’histoire est pas terrible, mais les combats sont démentiels (surtout la déjà fameuse scène du couloir), les méchants très stylés (surtout la meuf avec ses tatouages maoris) mais un peu faibles. A louer en dvd, sans hésitation.

Le ministre de la pornographie, qui aime aussi le kung-fu.

Répondre à cet article


Ciné Cinéma